Nos frères chinois ont été rapides dans l’envoi du laser de remplacement.
Trop rapides peut être car la verrerie est arrivée cassée.
L’ambiance tropicale de l’hiver orléanais aidant, notre lasercut commence à disparaître sous la végétation.
Nous allons donc devoir terminer notre chantier Malinette avec la CNC et son nouveau workflow tout linux et fonctionnel.
La découpe laser du c01n n’a pas démérité : elle a découpé des plaques de MDF de 3mm ( recyclées de l’œuvre Supports/Surface d’Olivier Morvan) jusqu’à faire évaporer toute l’eau qui le refroidissait et exploser.
Mais gardons la pèche. La commande originale du dictateur de la Labomedia pour son workshop au beaux arts de Dijon était de 4 boites et 3 sont complètes. Nous finirons la 4ème à la main et garderons de cette expérience que l’atelier du c01n n’est pas un lieu de production mais d’expérimentation.
Et puis ça nous apprendra aussi a acheter la découpe laser la moins chère du marché car elle n’est munie d’aucune sécurité, capteurs de chauffe, dotée d’une alimentation qui claque et qu’il faut remplacer, et d’une carte qui ne parle qu’avec Windows (et qu’il faut donc remplacer).
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Après quelques tentatives infructueuses de remise au point de la Foldarap nous avons décidé de l’agrémenter d’une lampe de chevet.
Ainsi c’est joli. Notre imprimante 3D ne fonctionne pas, mais elle est dans un cadre mignon.
Nous avons aussi recyclé la lampe de Anke qui s’était trouvée orpheline suite à la fermeture de notre résidence d’artiste. Car, oui, la résidence d’artiste a fermé ses portes pour liberer de l’espace de stockage.
Suite à cet échec, nous ne sommes pas réstés les bras croisés et après maints réglages, la FoldaRap a enfin réussi ses missions.
Le premier test a été l’impression d’un magnifique Djembé qui ira rejoindre les autres instruments de musique de la Band de Ouïe Bien entendu.
Mais à peine réconfortés de cette victoire, voici notre laser qui explose lors d’impressions de la Boite Malinette. Une erreur de débutant : Le laser semblait un peu faiblard et on commençait a se dire qu’il n’était pas très stable.
Remettant en cause ses origines chinoises et cheap, nous n’entendions pas le cris d’alerte qu’il nous lançait. Son eau de watercooling commençait à chauffer sérieusement.
Le bruit d’arc électrique nous annonça le moment où les durites se sont désolidarisées de la pompe et le laser n’ayant plus les pieds dans l’eau n’a trouvé aucune autre alternative que le suicide par BurnOut.
Tristesse pour finir cette semaine et ce mois d’octobre.
Lundi c’est le premier novembre, nous irons enterrer notre laser en Sologne dans le parc du château de Chambord. Mercredi nous achèterons une sonde qui nous signalera les hausses de température de l’eau et un radiateur de refroidissement pour que jamais cette sonde n’ait à nous déranger.
En fouillant quelque peu au fin fond du crédo nous avons retrouvé un orgue Elka avec un petit soucis, il n’y à plus aucun ré# qui marchent…
Dom est sur le coup et devrait bientôt trouver la panne…
Dans le cadre d’une Exposition collective à la Maison des Arts plastiques Rosa Bonheur, à Chevilly-Larue jusqu’au 25 octobre 2014.intitulée « Obsolescence déprogrammée », Julien expose les affiches créées avec des caractères typographique en volume réalisés à l’atelier. Plus d’info par là…
Dessin de la typo
Passage au GCode
fabrication des casses
